mercredi 31 mars 2010

J'aime ma famille

2 commentaires:

  1. Quand j'ai dit à ma mère que j'avais eu mon bac avec mention bien, elle m'a collé une claque en me disant qu'elle m'avait toujours appris à ne pas lui mentir....J'aime ma famille

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  2. Pour moi, la famille dont laquelle je vis, elle est spéciale.
    J’ai eu une première vie avec mes vrais parents. Durant sept ans, tout ce que j’ai appris ce sont des mensonges, des coups, du rejet, des insultes, des jalousies…
    Le hasard m’a offert une deuxième vie avec ceux qui m’ont fait devenir ce que je suis maintenant. Une personne de bonne éducation, de bonnes valeurs entre le mal et le bien… bref, une personne comme toute autre.
    Le problème ? Leur incompréhension de ce que je ressens, de ce que je vis, de ce que je veux vraiment… en fait, on ne discute pratiquement jamais sans qu’il y ait quelque chose à redire.
    Aujourd’hui, rien n’a changé…
    Pas de sortie, pas de petit-ami, pas d’amis, pas d’amusement, pas de vraie discussion… Tout simplement, PAS DE VIE. Simplement la maison (petit-déjeuner déjeuner + diner, ménage, jeux et discussion sur internet… l’ennui total mais c’est néanmoins quelque chose de fait) et le travail (mon passe-temps préféré car j’y rencontre des gens sympathiques ou pas –j’aime énormément discuter-… ce que j’appelle aussi ma liberté).
    Le problème ? Ça ne suffit pas pour eux quand je participe financièrement ou physiquement. Ou quand je leur fais plaisir.
    Bref à 24 ans, je n’ai pas de vie privée. -Et j’ai l’impression, ou plutôt l’intuition que je n’en aurais jamais si je reste constamment sur leurs propres règles.-
    Il n’y a qu’une seule façon de le dire, aucune fierté pour qui que ce soit. Sincèrement.
    Que ne demanderais-je d’avoir une troisième vie où il n’y aurait personne pour me critiquer de haut sur ma façon d’être, ma façon d’agir. Où je me sentirais enfin BIEN. Enfin MOI. Qu’on m’accepte pour ce que je suis.
    Le monde est rempli de mauvaises ondes, de mauvais esprits… Le monde tourne exactement à l’envers. C’est la nature, c’est ainsi.
    Ça ne m’empêche pas de détester la vie que je mène -malgré le fait d’avoir vécu comme une princesse… mais une princesse enfermée dans un donjon et renfermée sur elle même-. Je déteste la famille que j’aime (oui malheureusement). Je déteste. Je dis bien « je déteste ».
    Il n’y a qu’une seule chose dont je hais : mon mutisme.
    Pourquoi suis-je ainsi ? Parce que je n’en peux plus. Parce que ça ne sert à rien de convaincre. Parce qu’avec tous ceux que j’ai connus, il faut que ce soit toujours et toujours eux qui aient raison, et moi qui ait tort. Le pire dans tout ça, pas un seul qui reconnaît ses propres torts quand il s’en aperçoit. Parce que voilà, c’est ainsi.
    Malgré tout, je reste fidèle à ce que je suis, à ce que je veux que mon avenir soit construit, à mon choix d’une nouvelle vie loin de tous ceux qui m’ont vu grandir, tous ceux que j’ai côtoyés, tous ceux qui ont ou jamais crus en moi… de tourner enfin la page.
    Enfin quand j’en aurais terminé avec de nouvelles et dures épreuves à affronter dans pas longtemps. Qui dureront longtemps en fait, ce qui est sûr…
    Si seulement je pouvais partir définitivement de ce pays, et si je le pouvais, de la planète.
    Je sais que cela est stupide ou complètement insensé, mais je sais aussi que ce choix changera à jamais le tout. Ce sera une nouvelle façon de créer ma propre famille avec des facettes bien à chacun. Et j’ai l’intention moi aussi d’y mettre au monde un nouvel être sur cette Terre. Un vœu qui m’épanouirait.
    Mais est-ce que mon vœu se réalisera ? Une question à se poser vu que je ne bouge pas d’un pouce de là où je suis enfermée. Et donc, je ne peux rencontrer qui que ce soit.
    Si vous pensez que je suis perturbée, ce n’est pas le cas. Je suis tolérante mais pas assez forte pour contrer des gens que j’apprécie. Tout en ressentant ce que les autres ressentent, je vis avec. Avec un cœur gros comme ça. Meurtri par moments mais supportant le tout… En un sens, j’accepte sans broncher la vie telle qu’elle est.
    Mais je me pose toujours cette question : à quoi bon continuer de vivre ainsi parmi vous tous ?
    « Je n’aime pas ma famille. Je respecte ma famille. »

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